Un peuple est mis à genoux, plaqué au sol, persécuté dans son existence, humilié, méprisé, enchaîné, divisé, dispersé, exterminé et poussé à l’exode. Un peuple se soude, se lève, se soulève. Un peuple debout entame sa marche glorieuse.
Les déplacés ivoiriens accusent la communauté dioula après l'attaque de leur camp
"C'était la mort": après l'attaque sanglante de leur camp près de Duékoué (ouest de la Côte d'Ivoire), des déplacés de l'ethnie guéré accusent des membres de la communauté dioula et l'armée et évoquent un bilan plus lourd qu'annoncé.
Cendres encore fumantes, tentes déchiquetées, bâches déchirées: le camp de Nahibly, à l'entrée de Duékoué, qui accueillait quelque 5.000 personnes, n'est plus que ruines.
Vendredi, une foule venue de la ville a attaqué et incendié le site, gardé par des Casques bleus de la mission onusienne Onuci, en représailles à la mort de quatre personnes dans un quartier dioula de Duékoué….
de nouvelles violences dans l'ouest font au moins 11 morts
Au moins 11 personnes ont été tuées dans des violences dans la ville de Duékoué,
dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, et dans un camp de déplacés voisin gardé par l'ONU,
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Dans un communiqué, le représentant spécial des Nations unies dans le pays, Bert Koenders, a condamné "avec force l?attaque perpétrée par environ 300 individus" contre "un camp de personnes déplacées à Nahibly (bien: Nahibly), dans la préfecture de Duékoué, qui s?est soldée par sept morts et 13 blessés".